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  le blog retraité cgt armentieres

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L'actualité syndicale des retraités CGT 70 Pl.J.Guesde 59280 Armentières TEL 03 20 77 21 92 ou cgtularmentieres@gmail.com


Union locale CGT Amentières

Publié par Union Locale CGT d'Armentières sur 2 Mai 2015, 14:58pm

Union locale CGT Amentières

Armentières : l’union locale CGT a plus que doublé son nombre d’adhérents en six ans

VOIX DU NORD - PUBLIÉ LE 29/04/2015 - DELPHINE TONNERRE

 

Quelques jours avant le 1er mai, on a poussé la porte de la CGT, installée comme les autres syndicats armentiérois à la bourse du travail, place Jules-Guesde. Un lieu où, forcément, on est en première ligne des questions liées au travail. Et où le nombre d’adhérents grimpe en flèche ces dernières années.

Qui a dit que le syndicalisme se perdait ? Sûrement pas la CGT. « On était 900 adhérents en 2009 à l’Union locale d’Armentières, on est 2 000. On sera 2 300 cet été. » Sébastien Turbé, trésorier de l’union locale, fait ses comptes. « Pourtant, on n’a plus des grosses boîtes textiles, ni Motte-Cordonnier », souligne Patrice Jourdain. Il reste Demeyère à Pérenchies (720 salariés), où il a été lui-même élu. « On a toujours l’image de la CGT qui critique. Regardez ce qui s’est fait en intersyndicale dans cette entreprise pour défendre l’emploi. On s’est montrés responsables et constructifs. » Les autres « grosses boîtes » du secteur sont Beck-Crespel et Pentair, à Armentières, et Delacre à Nieppe, chacune trois cents salariés. « Les plus gros employeurs restent l’EPSM, l’hôpital et la mairie », énumère Patrice Jourdain. Voilà le décor planté pour l’emploi.

L’engagement syndical a, lui, beaucoup changé. « On est moins sur un engagement militant que sur une protection individuelle, l’assurance d’être défendu », analysent, lucides, les deux permanents. Parmi l’impressionnant bataillon d’adhérents, ils estiment qu’il y a 170 militants actifs, pas plus. Mais ce n’est déjà pas mal. « La dernière manifestation à Paris, on n’a eu aucun mal à remplir deux bus », note Patrice Jourdain. Combien seront-ils le 1er mai ? « On relance un défilé cette année, à Armentières, départ place Jules-Guesde. C’est un test, on verra. »

Ils voient dans ce regain d’intérêt syndical leur présence récompensée. « Toute la semaine, on tient des permanences. On peut répondre à tout type de demande des salariés, et on ne commence pas par leur demander un an de cotisation. » Il faut à la fois écouter, rassurer, expliquer, jouer les assistantes sociales. Ils se retrouvent de plus en plus face à des jeunes en contrat d’apprentissage : « Un jeune en boucherie s’est entendu dire du jour au lendemain, tu ne viens plus. Or, ça ne se passe pas comme ça, il faut mettre un terme au contrat dans les règles ». Ils doivent faire face à des rapports très durs dans les hard-discounts et chez les transporteurs. La réalité, c’est aussi celle de salariés à temps partiel malmenés dans des sociétés de services, des coiffeuses dont on ferme le salon du jour au lendemain et qui ne savent pas comment percevoir leurs droits. « Il y a un isolement des personnes, une méconnaissance de leurs droits. » La CGT reçoit aussi de plus en plus de salariés à bout de nerfs, mais « il faut être prudent avec le harcèlement. C’est une réalité, mais d’autres fois, le dossier n’est pas assez solide. Si le salarié veut quand même aller aux prud’hommes, il risque de se retrouver avec une procédure abusive. » Bien conseiller, c’est parfois dissuader.

Un 1er mai sans aller voir le maire

C’était une tradition. Le 1er mai, des représentants syndicaux rencontraient chaque année le maire d’Armentières. Pas cette fois. Pour la CGT, déjà, pas question depuis des années de s’y associer. « J’y suis allé une fois. On boit le café, c’est sympa, mais sans manquer de respect au maire, ça ne sert pas à grand-chose. Ce qu’on demande se joue au niveau national », estime Sébastien Turbé. Pour la CFDT, la rencontre aura lieu le 13 mai, à 16 h 45. Du côté de FO, on a choisi cette année une formule différente, à savoir un courrier à destination des maires du secteur, du député Yves Durand, de la sénatrice Michelle Demessine et du conseiller départemental Michel Plouy. Pour dénoncer l’austérité, demander des mesures et défendre le service public.

Manif’ du 1er mai de la CGT à Armentières : pas nombreux... mais motivés

PUBLIÉ LE 01/05/2015

 

C’était un test, une reprise, un essai. La manifestation organisée par l’Union locale CGT n’a pas mobilisé les foules ce vendredi matin, avec un départ de la place Jules-Guesde, à 10 h. Le nombre d’adhérents connaît pourtant une hausse fulgurante ces six dernières années (ils étaient 900 en 2009, ils seront 2 300 cet été, lire ici). Mais ils n’étaient qu’une une cinquantaine à arpenter le pavé avec chasubles fluorescentes et drapeaux. Quelques-uns préfèrent ce qui était proposé avant, à savoir rejoindre la manifestation à Lille. D’autres estiment que dans une ville au passé, et encore un peu au présent, ouvrier, un 1er mai sans manifestation ne serait pas logique. « Il faut montrer qu’on est là… la CGT d’Armentières et ses adhérents prennent l’engagement de tout mettre en œuvre pour être de plus en plus nombreux pour les luttes à venir. Alors, n’hésitez pas rejoignez la CGT. », estime cette militante. Pas sûr que l’année prochaine, le test perdure.

 

 

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