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  le blog retraité cgt armentieres

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L'actualité syndicale des retraités CGT 70 Pl.J.Guesde 59280 Armentières TEL 03 20 77 21 92 ou cgtularmentieres@gmail.com


NON AU BLOCAGE DES PENSIONS DE RETRAITE

Publié par Union Locale CGT d'Armentières sur 11 Septembre 2014, 08:08am

NON AU BLOCAGE DES PENSIONS DE RETRAITE

Ne nous faisons pas d’illusion les politiques menées par Hollande et Valls rejoignent celles menées précédemment par Sarkozy et elles s’inscrivent dans le dogme ultralibéral voulu par l’Europe, sous l’œil bienveillant du Medef. La nomination du banquier d’affaire Macron symbolise à elle seule le positionnement libéral du Gouvernement et ne laisse augurer aucun changement de cap en matière économique.

Force est de constater que les orientations imposer ne répondent pas aux attentes et encore moins aux intérêts des citoyens. La situation de l’emploi dans le pays est catastrophique. Les chiffres du chômage de juillet sont catastrophiques : 40 600 demandeurs d’emploi en plus (catégories A, B et C) !. On est loin de l’amélioration ou même de la stabilisation promise ! En un an, le chômage a augmenté de 5 %.

Ce chiffre est la preuve flagrante que les politiques économiques menées jusqu’à présent  ne marchent pas; les politiques d’austérité sont responsables de cette situation et continuent de peser encore plus sur les salariés et retraités.

Le chômage des jeunes est reparti à la hausse (+0,7%), celui des seniors se dégrade à nouveau (+0,7 en juillet et + 11,6 % en un an), le report de l’âge de la retraite depuis 2010 aggravant la situation. De plus en plus nombreux au chômage, les demandeurs d’emploi y restent de plus en plus longtemps. Et que pense  Rebsamen Ministre de l’emploi : « si le chômage continue de progresser, c’est sûrement que les chômeurs eux-mêmes portent une responsabilité,  la priorité serait de « renforcer le contrôle des chômeurs », puis de radier à tour de bras. Le problème n’est plus le chômage mais les chômeurs, donc il faut stigmatiser, sanctionner pour faire baisser les courbes. Ce gouvernement annonce une poursuite d’une politique de l’offre qui nous conduit à une impasse économique sociale dont les salariés paient le prix fort.

Après trente années de subventions publiques financières données aveuglement aux employeurs, sans aucun contrôle. Chaque année, plus de 200 milliards d’euros sont puisés dans les moyens financiers  publics cela devant soit disant   promouvoir l’emploi !. Ces moyens financiers publics représentent le financement de 6 666 666 emplois par an à 2 500 euros par mois !. Il est temps de mettre sur la table la question de l’utilité de ces fonds publics payés par la collectivité. La masse salariale de l’ensemble de l’industrie nationale d’une année, c’est ce que représentent les 200 milliards d’euros  octroyés sous diverses formes aux employeurs. Où est le coût du travail  ? ?

Par contre les cadeaux, nommé CICE et  Pacte de responsabilité  sur  40 entreprises du CAC 40, 37 viennent d’augmenter leurs dividendes aux actionnaires, au détriment des investissements, de l’emploi et des salaires. Un vrai gaspillage de l’argent public. En 2013  les actionnaires ont empoché  40 milliards d’euros, en progression de 9,5%, n’en déplaise au gouvernement, les entreprises semblent avoir fait leur choix : la croissance est à plat, le chômage en hausse, mais le capital se porte au mieux.

Le Premier ministre dit vouloir rassembler pour réformer , il s’affiche  dans un clip publicitaire du Medef où tout y passe, ses attentes  sont même anticipées :  simplification du code du travail,  travail du dimanche, représentation des salariés dans les petites et moyennes entreprises. Tout cela au motif que la France vivrait au- dessus de ses moyens depuis 40 ans. C’est insupportable ! Où sont les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes en galère, qui vivent au-dessus de leurs moyens aujourd’hui en France ?.

Nier le besoin d’augmenter les salaires et les retraites et ne faire reposer l’augmentation du pouvoir d’achat que sur une baisse de la fiscalité des ménages est la démonstration de l’absence totale de prise en compte des attentes et des réalités vécues.

Incertitudes sur la revalorisation des pensions. Les pensionnés touchant moins de 1 200 euros brut par mois risquent d’attendre encore pour toucher la revalorisation de leur retraite 
de base, au 1er octobre 2014, promise par le gouvernement. Une promesse de plus qui s’envole. Le gouvernement s’y était engagé auprès de sa majorité pour qu’elle vote le projet de loi de finances sur la Sécurité sociale. Huit millions de retraités sont concernés pour des « raisons techniques ». Une réévaluation minuscule. Les retraités qui ont vu leur pouvoir d’achat fondre cette année.
Au-delà du gel des pensions de base et complémentaires, les retraités doivent faire face à une hausse de leur imposition, avec la suppression de la demi-part fiscale aux veufs et veuves ou divorcés qui ont élevé au moins un enfant, mais surtout avec la prise en compte dans l’impôt sur le revenu de la majoration familiale pour les personnes ayant au moins trois enfants de 10 % sur la pension, jusqu’ici défiscalisée. 3,8 millions de retraités voient cette année une augmentation de leur revenu imposable. Et ceux qui étaient jusqu’à présent non imposables ne bénéficieront plus, en 2015, du taux réduit de CSG de 3,8 %. Autre risque,  une hausse de la taxe d'habitation pour un certain nombre de personnes, le montant de cet impôt étant calculé en fonction du revenu fiscal de référence, qui tient compte du nombre de parts.

La CGT juge « incompréhensible que le montant de cette réévaluation, aussi minuscule soit-il, ne soit toujours pas officiellement arrêté alors que les données sont connues. Le gouvernement s’apprête-t-il à modifier encore une fois les règles, pour faire encore moins, au motif que l’inflation est décidément plus basse que prévu. En attendant, neuf organisations syndicales et associatives, dont la CGT, ont appelé à une journée d’action sur les questions de pouvoir d’achat dans tous les départements, le 30 septembre. Une première mobilisation avait rassemblé, en juin, plus de 20 000 retraités à Paris. Il est nécessaire que ce gouvernement entende maintenant la voix des salariés et des retraités.

NOUS, Retraité-e-s  devons prendre toute notre place dans les manifestations et rassemblements du 30 septembre pour la satisfaction de nos revendications. rassemblement à 14H30 à la préfecture du Nord place de la république à Lille.

 

ENSEMBLE, DONNONS-NOUS RENDEZ-VOUS :

LE 16 OCTOBRE : pour un budget de la Sécurité Sociale répondant aux besoins de la population et des personnels.

 

DU 20 NOVEMBRE au 4 DECEMBRE :

Pour les actifs et retraité(e)s de la Fonction Publique Hospitalière et territoriale : Le vote CGT pour notre Caisse de Retraite, la CNRACL, est une action !

La CNRACL, c’est la caisse de retraite des agents titulaires et stagiaires de la Fonction publique territoriale et hospitalière. Elle rassemble un peu plus d’un million de retraité-e-s et un peu plus de 2 millions d’actif-ve-s. L’avenir de nos retraites est en jeu dans ce vote. 

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